Le conte du Ventemps, d’après Alain Damasio + à la découverte de Grésy-sur-Aix |

dimanche 30 avril | 15:00 |

dès
6 ans
durée
1:20
Tour médiévale de Grésy-sur-Aix + coulée verte
quoi
balade + conte musical
qui
Sarah Van der Vlist, flûte | Marie Soubestre, chant | Othman Louati, compositeur
tarifs
de 6 à 14€

  quoi

« Un vent féroce y soufflait tout le jour et la nuit, entêtant et unique, de l’est vers l’ouest, faiblissant certains soirs, mais ne cessant jamais. »

La compagnie Miroirs Étendus propose ici le Conte du Ventemps, une scène coupée qui devait figurer dans le chef d’œuvre d’Alain Damasio, maître incontesté de l’imaginaire, La Horde du Contrevent parue en 2004.

Un rendez-vous sonore, poétique et aérien, qui nous raconte la remontée contre un vent imaginaire… à l’arrivée d’une balade accessible à tous, menée à la découverte du patrimoine méconnu de Grésy-sur-Aix.

Au pied de la Tour médiévale, venez écouter en famille et entre amis le flux ininterrompu du vent que Marie Soubestre, Othman Louati et Sarah Van der Vlist ont tenté de capturer, entre musique et narration, pour le restituer, entremêlant leurs chants, en toute légèreté…

biographies

Sarah van der Vlist

Flûtiste protéiforme, Sarah van der Vlist suit un apprentissage à la fois en conservatoire, mais également dans différents stages de musique traditionnelle irlandaise et bretonne, ainsi que des ateliers d’ouvertures à d’autres esthétiques. Elle est diplômée des conservatoires nationaux de Lyon et de Paris (masters de flûte, de piccolo et de pédagogie). Si elle s’est produite avec des orchestres nationaux tels que ceux de Paris, de Lyon, de Bretagne, elle est également passionnée par des productions originales et atypiques de création avec l’ensemble Miroirs Etendus. Elle fonde en 2018 le trio Bowin’ in the Wind dans lequel elle joue de la flûte traversière irlandaise en bois, du tin et low whistle ainsi que de la mandoline. Professeure au Conservatoire de Région de Brest depuis septembre 2022, Sarah a aussi donné des cours collectifs et des stages dans des associations de musique traditionnelle, et elle se nourrit grandement de ses échanges avec des artistes de tous âges qui attisent toujours davantage sa curiosité et ses envies de partage.

Marie Soubestre

Marie Soubestre est soprano. Son goût prononcé pour la musique contemporaine la mène à collaborer avec de nombreux compositeurs et compositrices. Avec Maël Bailly, son partenaire de tous les coups, elle crée en 2022 Echo, Narcisse et l’Art d’aimer, une opérette de printemps dont ils coécrivent le livret avec Benjamin Athanase. Les solistes de l’ensemble Intercontemporain se sont magistralement prêtés au jeu de cette oeuvre insolite créée à la Philharmonie de Paris. Franck Krawczyk est aussi des rencontres professionnelles et amicales qui ont beaucoup marquées Marie Soubestre : en juin 2023 elle participera à deux projets sous sa direction artistique, à la Seine Musicale et aux Bouffres du Nord. La compositrice franco-iranienne Farnaz Modarresi-Far a composé pour elle en 2015 la pièce Che si puo fare sur un texte de Barbara Strozzi. Marie l’a chantée en finale du concours d’excellence des maîtres du chant français qu’elle a remporté en 2019. Leurs routes n’ont plus cessé de se croiser et Marie a enregistré pour Radio France avec le collectif G les Ballades oniriques de Farnaz, qui ont valu à cette dernière un prix lors du grand prix lycéen des Compositeurs. Et c’est vers la compositrice Graciane Finzi que Marie se tourne pour son disque « Marie, weine nicht » sorti en janvier 2021. Graciane y signe les Histoires de Monsieur Keuner sur un texte de Bertolt Brecht. Ce premier disque est consacré au compositeur Hanns Eisler. Marie Soubestre mène depuis 2017 un travail de recherche en doctorat d’interprète : « Hanns Eisler et Bertolt Brecht, une éthique de la musique vocale ». Ce travail est doublement encadré par l’université Paris Sorbonne et le CNSMDP, où Marie avait fait ses études de 2009 à 2014 dans la classe de Glenn Chambers. Ce projet Eisler est né d’un désir commun avec le pianiste Romain Louveau, partenaire de toujours de Marie Soubestre. Leur répertoire les mène de Mozart à Barbara, en passant par Schubert et Liszt et ils se produisent en duo dans différents festivals et lieux de concert Romain Louveau est avec Antoine Thiollier cofondateur du festival La Brèche, dont Marie est partie prenante depuis la première édition. Concert dans une piscine, air d’Elvira (Les Puritains) chanté 10 fois de suite pour un public de 8 personnes dans une chambre d’hôtel, médiation culturelle auprès des collèges avoisinants, chansons à la guitare pour un spectateur à la fois, improvisations sur des poèmes iraniens : la Brèche festival est le terrain de toutes les prises de risque pour Marie Soubestre. Antoine Thiollier : voilà encore un partenaire clef de la vie artistique de Marie Soubestre. Mise en scène par Antoine, elle est Micaela dans Carmen de Bizet aux côtés de l’ensemble « Miroirs Étendus » créée sur la Scène Nationale du Théâtre du Beauvaisis en 2022. Elle est comédienne et chanteuse dans Un lieu incertain, une adaptation d’un roman de Fred Vargas créée en octobre 2020. Ces deux spectacles seront en tournée en 23/34 et font suite à d’autres collaborations d’Antoine et Marie : en 2016, elle participait à la création de Les Constellations, une théorie, opéra de Joséphine Stephenson dont Antoine avait signé le livret et la mise en scène ; en 2015 Marie avait joué dans Victor Bang un spectacle jeune public quelque part entre les bombardements et les étoiles. Marie Soubestre forme aussi désormais un duo avec la pianiste Maroussia Gentet. Leur répertoire se ballade à travers les siècles. Elles ont conçu ensemble un spectacle/récital sur Marcel Proust, d’après un texte original de Marie Soubestre : elle y raconte sa rencontre avec La Recherche du temps perdu, dans une mise en abyme drolistique. Maroussia et Marie sont, avec le pianiste et vidéaste Matvey Zheleznyakov et la violoniste Apolline Kirklar, membres fondatrices du récent « Collectif G« , qui travaille au répertoire contemporain et à l’improvisation dans ses dimensions scéniques et sonores.

Othman Louati

Othman Louati est un compositeur, chef d’orchestre et percussionniste français formé au CNSMDP (classe de percussion, analyse, fugue et harmonie). Il s’investit dans le paysage musical français en tant que membre actif de l’ensemble Le Balcon (percussionniste, compositeur/arrangeur). Il est également compositeur associé de la compagnie Miroirs Etendus avec laquelle il participe à la fondation de la Biennale d’Art Lyrique Là-Haut en 2022. Son activité d’interprète l’amène à collaborer régulièrement avec l’Orchestre de Paris, l’Ensemble Intercontemporain, le Paris Percussion Group, le collectif Xenakis, Le Balcon et la Comédie Française.Son amour pour les outils numériques de création musicale l’a conduit à entamer à partir de 2016 une recherche alchimique au long cours avec Jacques Perconte, artiste pionnier des arts visuels. Passionné de théâtre, il a participé à la conception de spectacles pour la Comédie Française (La Messe Là-Bas de Claudel aux côtés d’Eric Ruf et Didier Sandre), le Festival d’Avignon (La Réponse des Hommes de Tiphaine Raffier) et plusieurs scènes nationales avec le Balcon (Dracula d’après Pierre Henry avec Augustin Müller). Désireux de présenter les grands oeuvres du répertoire pour des territoires privés de grandes institutions lyriques, il présente avec sa compagnie Miroirs Etendus plusieurs adaptations de pièces dramatiques : Faust (2017) d’après Berlioz, Orphée (2018) d’après Gluck, Les Vêpres (2020) d’après Monteverdi. Sa production récente compte notamment deux commandes de Radio-France : Nuits (2022) pour ensemble instrumental dirigé et deux contes musicaux pour l’émission de France Inter Une histoire et Oli (2022). Au cours de cette saison il compose également un Nocturne (2021) pour piano seul crée par Adam Laloum, ainsi qu’une performance musicale pour synthétiseur et trompette à double-pavillons, Salammbô (2021), qu’il interprète avec Noé Nillni. Il écrit enfin un corpus de pièces pour le CRD de Tourcoing dont il est le compositeur en résidence pour les saisons 2022 et 2023. Auteur de pièces vocales, orchestrales et chambristes, il a été joué à la Maison de la Radio, au Festival La Brèche, à l’Opéra de Rouen, l’Opéra de Lille, à la Fondation Singer Polignac, au Théâtre Impérial de Compiègne, à la Maison de la Culture de Valenciennes, au Théâtre de l’Athénée ou l’Institut Français de Florence, au Théâtre de l’Odéon. Il écrit actuellement son premier opéra autour d’une adaptation du film Les Ailes du Désir de Wim Wenders, qui sera donné à partir de la saison 2023 à l’Opéra de Rennes, l’Opéra de Nantes, l’Atelier Lyrique de Tourcoing, et les scènes nationales de Besançon, Compiègne, Dunkerque et Quimper.