La Brèche studio 2023 |

avec le soutien de l’ONDA (Écrans Vivants)

Afin de poursuivre les actions déployées pendant la crise œuvrant à l’approfondissement et à l’enrichissement des liens entre les publics et les artistes, La Brèche développe son programme Studio qui vise à renforcer au sein du festival l’unité de production de contenus audio et vidéos. Ce dispositif inter-générationnel, ouvert et éducatif, inventé pour pallier l’interdiction d’accueil du public, est amplifié et sert de cadre à un élargissement des pratiques.

quand
tout le festival + tournage le 8 mai
sur internet + à la radio + sous la Dent du Chat
quoi
numérique + participatif
qui
tous les artistes

Musique.html — Samuel Hackwill — numérique

Samuel Hackwill imagine des pastilles numériques entre humour, philosophie et dessin pour le plus grand bien du public du festival. À retrouver ici à partir du 25 avril.

Histoires d’instruments — Esmé Planchon / Violeta Cruz — podcasts

Qu’ont à nous dire les instruments choisis par Violeta Cruz quand on y prête l’oreille ? Une création pour compléter l’expérience du Concert bébés, via l’incandescente plume d’Esmé Planchon… à découvrir sur Radio Semnoz le 5 mai à 9h, puis à podcaster sans limite sur le site internet du festival (Replay).

Au bout du tunnel — Filidei & vous — tournage participatif

Le festival n’est pas fini ! Venez participer au tournage de la vidéo musicale 2023 imaginée autour de l’œuvre Opera (forse) donné à Malraux le samedi après-midi. Dans un espace inédit, le tunnel piéton et vélo du Mont-du-Chat, vous pourrez ainsi partager un dernier pique-nique avec les artistes et l’équipe du festival en plus d’admirer la vue sur le lac du Bourget depuis Bourdeau. Mais aussi figurer dans le film participatif qui sera ensuite retransmis via nos partenaires et sur internet. De quoi laisser une belle image collective et familiale en souvenir de cette édition un peu, beaucoup, énormément originale…

sur inscription via la billetterie

biographies

Esmé Planchon

Esmé Planchon est conteuse, performeuse, et autrice pour la jeunesse. Elle publie des romans pour ados (école des loisirs, Casterman, Bayard jeunesse) : Faut jouer le jeu, l’histoire d’un jeu inventé pour contrer l’ennui du lycée et repeindre le quotidien en multicolore ; On habitera la forêt, où une ado rencontre une femme qui a décidé d’habiter dans les arbres ; Les histoires ça ne devrait jamais finir, une enquête floue à la recherche d’une autrice mystère, qui parle de l’importance des livres dans la vie. En duo avec l’illustratrice Jeanne Balas, elle commence une série de bande dessinée chez BdKids : La fée des grains de poussière. Une fée qui s’intéresse aux toutes petites choses et à tout ce qui n’intéresse personne. Depuis plusieurs années, elle conte ses histoires et dit ses poèmes dans les écoles, cinémas, jardins, musées, châteaux, centres d’art, cabarets, théâtres antiques. Souvent sous forme de visite contée, ses contes et poèmes sont une réponse au réel et font surgir des morceaux de fictions dans des lieux quotidiens. Elle participe aussi régulièrement à des lectures théâtralisées, performances ludiques et participatives, spectacles musicaux ou récitals poétiques. Elle aime les chorégraphies imparfaites, les adresses au public et la poésie quand on ne s’y attend pas.

Violeta Cruz

Violeta Cruz obtient son Diplôme Supérieur de Composition en 2009 à l’Université Javeriana de Bogotá où elle étudie avec Harold Vásquez et Guillermo Gaviria. Elle poursuit ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, dans la classe de composition de Stefano Gervasoni. Elle est en résidence au Deuxième Congrès Mondial d’Écologie Sonore à Saillon (Suisse) en 2012. L’année suivante, elle suit le Cursus de composition et d’informatique de l’Ircam. En 2016, elle est lauréate de l’Académie de France à Rome, Villa Médicis. En 2013, sa pièce pour orchestre Cyanea est créée à Londres par la Southbank Sinfonia. La même année, elle est retenue pour participer à l’Académie du festival ManiFeste de l’Ircam avec sa pièce acousmatique Intersticios – 3,99, pour le film Plus Tard d’Éric Oriat, produit par Le Fresnoy – Studio National des Arts Contemporains. Sa pièce God Game: el nuevo mito de Los Lemmings, pour violon, objet sonore et électronique, est créée en 2014 à l’Ircam dans le cadre du Cursus de composition. Elle reçoit une commande d’Accentus, The Lake of my Mind, pour chœur, créée le 2016 par le Jeune Chœur de Paris. Son opéra La Princesse légère, pour quatre voix, deux acteurs, dix musiciens et électronique, commande de l’Opéra Comique, sur un livret de Gilles Rico et une mise en scène de Jos Houben, est créé en décembre 2017 à l’Opéra de Lille. Le travail de Violeta Cruz inclut pièces instrumentales, électroacoustiques et « objets sonores ». Les « objets sonores » sont des machines mécaniques au comportement rythmique partiellement aléatoire, et dont le comportement sonore est prolongé par un dispositif électronique interactif. Une des préoccupations majeures de son travail est le rapport entre son et matière : dans le contexte instrumental, cela se traduit par un travail sur la texture musicale (le rapport entre les strates sonores qui composent le tout musical) ; dans le cas des « objets sonores », ce sont particulièrement les matières élémentaires, tels que l’eau ou la lumière, qui l’intéressent. Sa musique a été jouée en France, Allemagne, Pays-Bas, Italie, Royaume-Uni, Espagne, Colombie et Pérou. Elle a participé à de nombreux festivals tels que Fabbrica Europa en Italie, FIMCC au Pérou, Musique de Notre Temps en France et le Festival Nacional de Música Contamporánea en Espagne. Violeta Cruz a collaboré avec des ensembles tels que l’Orquesta Sinfónica de Caldas, l’Orquesta Sinfónica de Colombia, l’ensemble Court-Circuit, le Prime Ensamble et le Duo Atyopsis. En 2007, Violeta Cruz remporte le Prix National de Composition de Colombie – Jeunes Compositeurs ; en 2013, le Prix du Concours de Composition de l’Orquesta Sinfónica Caldas (Colombie) ; et en 2015, le Prix de la Fondation Francis et Mica Salabert. En 2020, elle est lauréate du Prix Pierre Cardin, descerné par l’Académie des Beaux-Arts.

Samuel Hackwill

Samuel commence par apprendre le design textile à La Martinière durant deux ans. Une fois diplômé d’un BTS, il interrompt ses études pour se consacrer à la médiation culturelle. Ce chemin le mène à la Cité du design où il anime les visites guidées des expositions. Il intègre ensuite la section design (option numérique) de l’Esadse en 2012. Samuel est diplômé de l’Esadse en 2016 avec son projet Les Forêts peuvent muter. Ce travail propose un jeu de société hors-norme dans un espace virtuel, à la fois expressif et artistique. En 2017, à l’occasion de la 10e Biennale du design de Saint-Étienne, le jury de l’ADAGP (société française de perception et de répartition des droits d’auteur dans le domaine des arts graphiques et plastiques) remarque ce travail et décerne au jeune diplômé le Prix de la Révélation Design de l’année. Ce prix soutient financièrement le développement du projet et le médiatise par un portrait Arte Creative. Entre 2018 et 2019, Samuel réalise une résidence-mission à Valenciennes dans le cadre du dispositif CLÉA (contrat local d’éducation artistique), en partenariat avec la métropole, la DRAC (direction régionale des affaires culturelles) et l’Éducation nationale. Samuel écrit en ce moment Le tiret du six, en collaboration avec l’Amicale (création en novembre 2021 aux Subsistances, à Lyon). C’est une pièce interactive où le public est invité à venir au théâtre avec son ordinateur. Une version sans interaction directe, « le mode spectateur », a également été développée en parallèle pour diffuser la pièce avec un dispositif technique plus léger. L’expérience a été présentée ces trois dernières années à l’occasion de divers festivals : Effervescences à Clermont-Ferrand, le OFFTA à Montréal, le cabaret de curiosités à Valenciennes et au Festival d’Avignon, ainsi que dans plusieurs autres lieux : au Vivat à Armentières, à la Maison Folie Wazemmes (Lille Métropole 2020 – Capitale mondiale du design), à La Bellone à Bruxelles ou au labo NRV de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Lyon.