I 20h00 I 1h10 I
quoi
Rencontre magique et alchimique entre le savoir-faire du vidéaste Jacques Perconte, récemment sélectionné pour représenter la France lors de la présidence française de l’Union européenne, et celui du compositeur Othman Louati, autour de l’œuvre extravagante de Gustave Flaubert. Une performance musicale, vidéo et littéraire aux confins du sublime.
… et en première partie
sur grand écran, le programme de vidéos musicales 2022
I Dans la pierre, de Clémence Demesme
avec Elsa Dreisig et Romain Louveau — 4’
I Winterreise, de Laurent Ripoll
avec Victoire Bunel et Jean-Christophe Lanièce — 7’
biographies
Jacques Perconte
Jacques Perconte est un réalisateur de films expérimentaux et un plasticien français né en 1974. Son film Après le feu a fait le tour du monde des festivals. Né en 1974 à Grenoble, Jacques Perconte vit et travaille aujourd’hui à Paris après avoir passé une vingtaine d’années dans le Sud-Ouest. Même s’il est reconnu comme l’un des pionniers français de l’art sur internet, c’est avant tout l’un des tout premiers à avoir envisagé la vidéo numérique comme un médium. Au début des années 2000, il ouvre la voie du travail de la vidéo par les codecs (travail sur la compression à contre-sens de l’industrie). Il donne ainsi au numérique une nouvelle dimension picturale. « Après le dessin j’ai découvert la peinture puis la vidéo, l’informatique et les réseaux. Je suis passé par les cours du soir des Beaux-Arts, par l’université, par le CNRS. Arts plastiques, cinéma, philosophie, design interactif, systèmes d’information, stratégie d’innovation… J’ai plongé dans le numérique en 1995. Jacques Perconte explore le corps, le paysage et la couleur à travers les supports numériques. Après une entrée en matière très classique par le dessin et la peinture, Internet et la vidéo ont été les grands points de départ. Ses premiers films datent de 1995 et ses premières œuvres internet de 1996-1997. Ses œuvres circulent depuis 1997.
Othman Louati
Othman Louati est un percussionniste, chef d’orchestre et compositeur français. Après l’obtention de quatre prix du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (Percussion, Analyse, Fugue et Harmonie) et l’étude de la direction d’orchestre, il s’investit dans le paysage musical français en tant que membre actif des ensembles Le Balcon (percussionniste, compositeur/arrangeur) et de Miroirs Etendus (artiste associé). Il collabore régulièrement avec les phalanges prestigieuses du paysage musical français telles que l’Orchestre de Paris, l’Ensemble Intercontemporain, l’orchestre Les Dissonances, le Paris Percussion Group ainsi que la Comédie Française (production Electre/Oreste, mise en scène de Ivo Van Hove). Sa passion pour la musique électronique l’amène à entamer en 2019 une collaboration avec l’artiste Jacques Perconte en s’appuyant largement sur les nouveaux outils numériques de création musicale. Investi dans une vaste démarche de réinterprétation du répertoire classique, il réinterprète Dracula de Pierre Henry (2017) avec Augustin Muller (IRCAM) pour l’ensemble Le Balcon, propose pour sa compagnie Miroirs Etendus une relecture de Faust d’après Berlioz (2018) et Orphée (2020) d’après Gluck pour ensemble et électronique. Il échafaude également depuis 2018 plusieurs programmes éclectiques visant à renouveler la forme du concert classique, tels qu’un diptyque Bowie-Cage, une grande messe profane, Matines, autour de Kurtág, Dowland et Gesualdo. Il écrit actuellement la musique de la nouvelle mise en scène de Tiphaine Raffier pour le in du Festival d’Avignon 2020 et collabore avec Didier Sandre pour lequel il compose la musique de La Messe Là-bas de Paul Claudel, production de la Comédie Française de l’automne 2020. Il est l’auteur de de plusieurs cycles de mélodies pour voix et ensemble autour de la poésie de Paul Eluard et d’Yves Bonnefoy, de pièces de musique de chambre et d’œuvres mixtes. Sa production a été jouée par le Festival La Brèche, le Festival Jeunes Talents, le Festival de Musique de Chambre du Larzac, le Trio Xenakis, pour des lieux tels que l’Opéra de Rouen, l’Opéra de Lille, La Maison de La Radio, la Fondation Singer-Polignac, le Théâtre Impérial de Compiègne, la Maison de la Culture de Valenciennes, le Théâtre de l’Athénée ou l’Institut Français de Florence.
Noé Nillni
Dans la recherche de façonner son propre prisme artistique, Noé Nillni, « trompettiste au jeu brillant » (Diapasonweb, juillet 2017), s’investit à l’heure actuelle dans toutes sortes de répertoires musicaux. Admis en 2015 au CNSMD de Paris, dans les classes de Clément Garrec et Pierre Gillet, il y obtient son DNSPM (Licence) avec une mention Très Bien. Après différentes expériences à l’étranger, notamment au Chosen Vale International Trumpet Seminar aux Etats Unis, et à l’académie d’orchestre du Festival de Lucerne en Suisse, il prend la décision de partir se perfectionner à Berlin, dans le cadre d’un échange Erasmus d’un an, auprès de William Forman (Hochschule für Musik Hanns Eisler). Noé collabore par ailleurs avec différentes formations, comme l’orchestre de l’Opéra de Paris et l’Orchestre philharmonique de Radio France, ainsi qu’avec plusieurs ensembles spécialisés, notamment en musique contemporaine : Ensemble intercontemporain, Klangforum Wien, Ensemble Modern (Frankfurt), Ars Nova, Ensemble Alternance… mais aussi en musique ancienne, sur instruments historiques : Le Cercle de l’harmonie, La Grande écurie et la Chambre du Roy… Ces expériences l’amènent à jouer dans diverses salles prestigieuses, en Europe et ailleurs : Philharmonie de Paris, Théâtre des Champs Elysées, Maison de la Radio, Opéra de Dijon, Philharmonie de Cologne, Sala São Paulo (Brésil), Wiener Konzerthaus, Alte Oper Frankfurt, KKL Luzern… mais aussi, en soliste, dans différents contextes : avec orchestre à l’Église de la Madeleine à Paris (Concerto de Joseph Haydn), avec électronique au Festival ManiFeste-IRCAM, en récital avec piano au Festival Européen Jeunes Talents, ou à l’Auditorium du Petit Palais (Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris). Au cours de la saison 2018-19, il rejoindra à plusieurs reprises l’ensemble de la compagnie lyrique Miroirs Étendus au sein de différentes productions, notamment à Lille (Nouveau Siècle), Rouen (Opéra), Berlin… Dans l’optique de toujours élargir ses horizons, il fait aussi partie du Kosmopolitevitch, ensemble de musique traditionnelle des Balkans fondé en 2013. Très investi dans le domaine de la musique de chambre, il cherche constamment à développer la place de la trompette dans toutes sortes de petites formations avec différents instruments. Cela l’amène à travailler avec plusieurs compositeurs d’aujourd’hui, et à trouver sa propre identité sonore au service de la création musicale et artistique.