Ouvert le dimanche

I 11h I 12h30 I 16h

quand
dim. 8 mai
quoi
programme multiple à la carte
COMPLET

  quoi

C’est férié mais le festival reste ouvert pour un programme sur-mesure avec les artistes. Une journée complète parsemée de propositions inédites à la découverte notamment des trésors cachés de Grésy-sur-Aix.

11h00

COMPLET

I échange I Musée Faure I Aix-les-Bains

Participe à une brève école du regard et de l’oreille avec Marine Kisiel et Dounia Acherar I Jauge très limitée

12h30

COMPLET

I balade I La musique de l’eau aux Gorges du Sierroz I Grésy-sur-Aix

Apporte ton pique-nique et profite de la déambulation musicale imaginée par Sven Riondet I Gratuit sur inscription

16h00

5 PLACES RESTANTES

| récital + thé I Madeleine de Proust au Château Brachet I Grésy-sur-Aix

Un récital comique et littéraire autour de Proust avec Maroussia Gentet, piano, et Marie Soubestre, soprano. Des madeleines et une infusion offertes à la sortie | Jauge très limitée.

biographies

Marine Kisiel

Spécialiste de l’impressionnisme, Marine Kisiel est docteure en histoire de l’art et conseillère scientifique à l’Institut national d’histoire de l’art, rattachée au laboratoire InVisu (CNRS/INHA). Anciennement conservatrice au musée d’Orsay, elle y a été commissaire des expositions « Degas Danse Dessin » (2017), « Degas à l’Opéra » (2019) et « James Tissot, l’ambigu moderne » (2020). Elle est corédactrice en chef de la revue Perspective.

Sven Riondet

Fortement influencé par l’enseignement de son premier professeur d’accordéon, Bruno Teruel, Sven Riondet mène dès ses débuts un parcours musical riche en diversité. Il suit une formation de musicien classique et joue très tôt dans de nombreux ensembles de musique de chambre et de musiques traditionnelles. Toujours en quête d’ouverture, il s’intéresse aux musiques contemporaines, qui l’entraînent vers l’improvisation libre et le théâtre instrumental. Ces dernières pratiques marquent particulièrement sa personnalité musicale et son envie de projets pluridisciplinaires : il se produit depuis plusieurs années au sein de troupes de théâtre, cirque et danse qui transforment profondément son approche de la scène. Il a notamment participé au spectacle Puis il devint invisible, création musicale et scénique de la Compagnie Manque Pas d’Air autour des Passions de Jean-Sébastien Bach. Sa pratique artistique reflète harmonieusement son parcours : il est membre du trio d’improvisateurs SonaR Scape, du groupe de musiques traditionnelles et populaires d’Europe de l’Est Eastern Chorba et joue au sein de la compagnie de L’éventuel hérisson bleu, qui adapte au théâtre le roman Un lieu incertain de Fred Vargas.

Maroussia Gentet

Maroussia Gentet est une pianiste dont la sensibilité est depuis toujours investie dans le répertoire contemporain, tout en cultivant l’amour des grands classiques. Elle est la lauréate du Premier Prix Blanche Selva et de cinq prix spéciaux au 13e Concours international de piano d’Orléans. Après ses études aux CNSMD de Lyon et de Paris auprès de Florent Boffard et Anne Le Bozec ainsi qu’à l’Ecole Normale de Musique de Paris auprès de Rena Shereshevskaya, elle mène un Doctorat “recherche et pratique” aux CNSMDP/ Université Paris Sorbonne. Passionnée par le partage de son art et la transdisciplinarité, sa recherche sur l’imaginaire de l’espace et la résonance communique avec la création du duo piano/performance élaboré avec Vahram Zaryan dans le cadre du Collectif Géoïde qu’ils ont fondé en 2020. Fervente interprète de répertoires variés et notamment de la musique française du XXème siècle, sa carrière se développe à travers de nombreux festivals et saisons en France et à l’étranger, en solo ou en concerto, avec notamment l’Orchestre Philharmonique de Radio France et l’Orchestre de chambre de Paris et en collaborant avec des chefs d’orchestre comme Kent Nagano, Mikko Franck, Pierre Bleuse ou Roberto Forés. Son dernier disque Invocations enregistré sur l’opus 102 de Stephen Paulello et consacré à l’invocation des forces de la nature autour des Miroirs de Maurice Ravel est sorti en 2019 au label BRecords et récompensé de cinq Diapasons et d’un Coup de cœur de l’Académie Charles Cros.

Marie Soubestre

Marie Soubestre a été l’élève de Glenn Chambers au CNSMDP de 2009 à 2014. En 2016, elle a fait le choix d’entrer en doctorat d’interprète – un partenariat entre le CNSMDP et l’université Paris Sorbonne – pour approfondir son travail autour du compositeur Hanns Eisler, grâce notamment à l’encadrement d’Olivier Reboul. Marie Soubestre a été destinataire de nombreuses œuvres de jeunes compositeurs (comme Januibe Tejera, Farnaz Modarresi Far, Othman Louati ou encore Adrien Trybucki) et s’est beaucoup consacrée au répertoire du XXè siècle en général (avec des œuvres de Scelsi, Dusapin, Kurtag ou Berio et récemment à la Philharmonie de Paris dans Le Grand Macabre de Ligeti). Ce répertoire a bien sûr ses spécificités, mais les questions auxquelles on doit se confronter sont les mêmes qu’ailleurs : chez Schubert ou Barbara par exemple, qu’elle met à l’honneur dans son duo avec Romain Louveau, mais aussi chez Mozart, Rossini ou Verdi, dont elle a incarné plusieurs rôles (sous les baguettes de Tito Ceccherini, Frédéric Rouillon, Richard Boudarham et de Gregory Moulin). Que l’on soit dans l’exigence de la musique de chambre ou dans l’ampleur du chant avec orchestre, qu’il s’agisse de récitals dans la forme classique d’une chanteuse en robe face à un public, de mises en scènes d’opéra plus élaborées, ou encore de dispositifs parfaitement étonnants (comme par exemple de chanter dix fois de suite l’air d’Elvira des Puritains dans une chambre d’hôtel pour un public de 8 personnes), toutes ces formes exigent la même présence. Présence au sens strict du terme : il s’agit d’être là, ici et maintenant. En 2017, Marie Soubestre a l’occasion de travailler avec Jean-François Sivadier, qui porte très haut cette exigence. La saison prochaine sortira son disque « Marie, weine nicht » consacré à Hanns Eisler et Bertolt Brecht, diffusé par le label Initiale. Elle sera aussi Micaela dans une Carmen mise en scène par Antoine Thiollier. On l’entendra aussi aux côtés de l’ensemble Intercontemporain dans une oeuvre de Maël Bailly dont elle coécrit le livret. Ces apparents grands écarts artistiques sont toujours traversés pour elle de la même problématique : comment, comme interprète, être réellement présent à soi-même et au monde ?